Tu te réveilles chaque matin avec cette boule au ventre ? Cette sensation de « je n’aime pas mon travail » qui te suit jusque dans tes rêves ? T’inquiète pas, tu n’es clairement pas seul·e dans ce cas ! Des milliers de personnes se lèvent chaque jour en se disant « je déteste mon travail » ou « je n’en peux vraiment plus de mon job ». Et tu sais quoi ? Cette situation n’est pas une fatalité !
Que ce soit à cause de ton boss tyrannique, de tes collègues insupportables ou simplement parce que tu t’ennuies à mourir, il existe des solutions pour t’en sortir. Dans cet article, je te propose un petit tour d’horizon des options qui s’offrent à toi pour retrouver ta motivation ou, si c’est nécessaire, changer complètement de voie. Parce que la vie est trop courte pour la passer à détester ce que tu fais 8 heures par jour, 5 jours par semaine !
📢 L’essentiel à retenir
- Identification : Trouve la vraie raison pour laquelle tu n’aimes pas ton travail (rapport avec collègues, tâches ennuyantes, valeurs de l’entreprise, etc.)
- Communication : Parle de ton mal-être à ta hiérarchie et à tes proches pour trouver du soutien et des solutions
- Évolution interne : Envisage une formation ou un changement de poste au sein de ton entreprise actuelle
- Reconversion : Explore la possibilité d’un bilan de compétences pour identifier un nouveau métier qui te correspondrait mieux
- Départ : Si nécessaire, prépare soigneusement ta sortie (démission, rupture conventionnelle) plutôt que l’abandon de poste
Pourquoi tu n’aimes plus ton travail ? Les vraies raisons
Avant de crier sur tous les toits « je déteste mon travail », prenons un moment pour identifier ce qui cloche vraiment. C’est comme quand tu as mal quelque part : avant de prendre n’importe quel médicament, il faut d’abord savoir où ça fait mal exactement !
Je te propose un petit inventaire des raisons les plus courantes qui peuvent te faire dire « je n’aime plus mon travail » :
Le job lui-même n’est pas ce que tu imaginais
On a tous déjà vécu ça : tu postules pour un poste qui a l’air génial sur le papier, mais une fois dedans, c’est la douche froide ! Les tâches ne correspondent pas du tout à la fiche de poste, ou alors tu découvres que ce métier ne te plaît finalement pas autant que tu le pensais. La déception est grande et explique parfaitement pourquoi tu te retrouves à dire « je n’aime pas mon travail ».
Comme me disait une amie récemment : « J’ai signé pour être chargée de communication, je me retrouve à 80% du temps à faire de la saisie de données. Bien sûr que je déprime ! »
Tes conditions de travail sont déplorables
Parfois, c’est juste l’environnement qui pose problème. Tu croules sous les tâches et tu n’as pas le temps de faire correctement ton boulot. Ou alors ton employeur n’offre aucune flexibilité alors que ta vie personnelle en aurait bien besoin. Sans parler des open spaces bruyants qui t’empêchent de te concentrer…
C’est aussi dans cette catégorie qu’on retrouve les problèmes de charge mentale excessive, les horaires impossibles ou encore le manque de moyens pour accomplir tes missions. De quoi te faire dire légitimement « je déteste mon travail » !
L’entreprise ne te correspond pas
Tu t’es peut-être rendu·e compte que les valeurs de ton entreprise ne sont pas en accord avec les tiennes. Comment te sentir bien quand tu bosses pour une boîte dont tu désapprouves les pratiques ou la philosophie ?
Par exemple, tu es sensible à l’écologie mais ton entreprise ne fait aucun effort en matière de développement durable. Ou tu crois en l’équilibre vie pro-vie perso, mais ta boîte glorifie le présentéisme et les heures sup’. Ce décalage peut créer un malaise profond et te faire dire « je ne supporte plus mon travail ».
Ton salaire ne récompense pas tes efforts
Soyons honnêtes, on ne travaille pas seulement pour le plaisir ! Si ton salaire n’est pas à la hauteur de ton investissement, de tes compétences ou des responsabilités qu’on te confie, la frustration s’installe. Tu as l’impression d’être sous-valorisé·e, et c’est parfaitement justifié de te sentir mal dans ton job.
À force de voir tes demandes d’augmentation rejetées alors que tu donnes tout, normal que tu commences à penser « je n’aime pas aller au travail » chaque matin.
Tes relations au travail sont toxiques
On passe tellement de temps avec nos collègues et nos supérieurs que les relations qu’on entretient avec eux sont cruciales pour notre bien-être. Si ton boss est un tyran qui te rabaisse constamment, ou si l’ambiance entre collègues est à couper au couteau, difficile de s’épanouir professionnellement !
De nombreuses personnes qui disent « je déteste mon travail et mes collègues » font face à des situations de burn-out ou de harcèlement qui méritent d’être prises au sérieux.
Tu as perdu toute motivation
Avec le temps, même un job qui te plaisait peut devenir source d’ennui. Le fameux brown-out : tu es là physiquement, mais mentalement, tu as décroché. Tu ne vois plus le sens de ce que tu fais, personne ne reconnaît ton travail, alors pourquoi continuer à te donner à fond ?
Ce manque de reconnaissance et cette perte de sens peuvent te conduire à une forme de démission intérieure. Tu te contentes du minimum, et chaque jour ressemble au précédent dans une monotonie désespérante.
L’ennui te guette à chaque instant
Faire les mêmes tâches répétitives jour après jour, c’est le meilleur moyen de tomber dans le bore-out. Tu passes tes journées à regarder la pendule, à attendre désespérément l’heure de partir. Ton cerveau n’est plus stimulé, tu te sens sous-exploité·e et complètement déconnecté·e.
Un ami me disait récemment : « Je pourrais faire mon travail les yeux fermés tellement c’est devenu automatique. Je m’ennuie tellement que je ne suis pas fait pour travailler, je me dis parfois. Mais en réalité, c’est juste ce job qui ne me convient plus. »
Parle de ton mal-être, ça va te faire du bien !
Tu sais ce qui empire souvent la situation quand tu n’aimes pas ton travail ? C’est de tout garder pour toi ! À force de ruminer seul·e dans ton coin, tu finis par exploser ou, pire, par sombrer dans une vraie déprime. Alors avant de prendre des décisions radicales, essaie de communiquer !
Oser parler à sa hiérarchie
Je sais, c’est intimidant de dire à ton boss « je n’aime pas mon travail ». Mais formulé autrement, ça peut ouvrir la porte à des solutions que tu n’avais pas imaginées. Pour être productif·ve, tu as besoin de te sentir bien dans ce que tu fais. Si ce n’est pas le cas, ton entreprise a tout intérêt à trouver une solution pour te garder motivé·e.
Demande un entretien et prépare-le soigneusement :
- Note les points précis qui te posent problème
- Réfléchis à des solutions concrètes à proposer
- Adopte un ton constructif plutôt qu’accusateur
- Mets en avant ton envie de continuer à contribuer à l’entreprise
Si ton N+1 n’est pas la personne la plus à l’écoute, n’hésite pas à te tourner vers les RH ou un autre responsable avec qui tu te sens plus à l’aise. L’important, c’est de trouver quelqu’un qui t’écoutera vraiment et pourra t’aider à améliorer ta situation.
Se confier à ses proches
Tes proches sont souvent tes meilleurs alliés quand ça ne va pas au travail. Conjoint·e, parents, ami·es de confiance… parler de tes difficultés avec quelqu’un qui t’aime et te soutient peut t’aider à prendre du recul et à voir les choses sous un autre angle.
Tu peux même te confier à un·e collègue en qui tu as toute confiance (mais attention aux fuites qui pourraient se retourner contre toi). Parfois, juste le fait de dire à voix haute « je déprime à cause de mon travail » permet déjà d’alléger le poids que tu portes.
Tes proches pourront aussi t’apporter un regard extérieur sur ta situation et peut-être te suggérer des pistes auxquelles tu n’avais pas pensé. Une amie m’a un jour dit : « Tu sais, ce n’est pas normal de pleurer avant d’aller au travail. Tu mérites mieux. » Cette simple phrase m’a fait l’effet d’un électrochoc et m’a poussée à agir.
Évoluer sans quitter ton entreprise, c’est possible !
Tu n’aimes plus ce que tu fais, mais tu apprécies ton entreprise ? Bonne nouvelle : tu n’as pas forcément besoin de tout quitter pour retrouver ta motivation ! L’évolution interne peut être une super option pour dire adieu à ton « je déteste mon travail » quotidien.
Demander à suivre une formation
Si tu n’aimes pas ton travail à cause des tâches qui te sont confiées, mais que tu te sens bien dans ton entreprise, la formation est une excellente porte de sortie. Elle te permettra d’acquérir de nouvelles compétences pour pouvoir prétendre à un autre poste, plus en accord avec tes aspirations.
N’oublie pas que plusieurs dispositifs existent pour financer ta formation :
- Le Compte Personnel de Formation (CPF)
- Le Projet de Transition Professionnelle (PTP)
- Le plan de développement des compétences de ton entreprise
Renseigne-toi auprès de ton service RH pour savoir comment procéder. Une formation bien choisie peut complètement transformer ton quotidien professionnel et te faire redécouvrir le plaisir de travailler !
Tenter la mobilité interne
La mobilité interne, c’est quoi ? C’est simplement le fait de changer de poste au sein de la même entreprise. Si ton problème, c’est ton job actuel mais pas ta boîte, c’est LA solution à explorer !
Tu connais déjà l’entreprise, sa culture, ses processus… tu as juste besoin de trouver un rôle qui te corresponde mieux. Certaines grandes entreprises ont même des programmes dédiés à la mobilité interne, avec des postes réservés aux candidatures internes avant d’être ouverts à l’externe.
Par exemple, tu es assistant·e administratif·ve et tu t’ennuies ? Pourquoi ne pas postuler au service marketing ou communication si ça t’intéresse ? Ou au service client si tu préfères le contact humain ? Les possibilités sont souvent plus nombreuses qu’on ne le pense.
Mais attention : comme le précise l’article de référence, cette démarche doit s’inscrire dans un véritable projet professionnel. Ce n’est pas juste une échappatoire, sinon le changement est voué à l’échec.
Changer complètement de voie : la reconversion professionnelle
Si aucune des solutions précédentes ne te semble adaptée, c’est peut-être le moment d’envisager une reconversion plus radicale. Après tout, pourquoi continuer à te dire « je n’aime pas mon travail » alors que tu pourrais faire quelque chose qui te passionne vraiment ?
Faire un bilan de compétences
Avant de te lancer tête baissée dans une reconversion, prends le temps de faire un bilan de compétences. C’est un outil précieux qui te permettra d’identifier :
- Tes compétences professionnelles et personnelles
- Tes aspirations et tes valeurs
- Les métiers qui pourraient te correspondre
- Le parcours à suivre pour y parvenir
Le bilan de compétences peut être réalisé auprès d’organismes spécialisés, en présentiel ou même en ligne. Il est généralement financé par ton CPF, donc profites-en ! C’est un investissement dans ton avenir qui peut vraiment t’aider à sortir de cette situation où tu te répètes sans cesse « je n’aime plus mon travail ».
Un ami qui était commercial depuis 10 ans et qui n’en pouvait plus a découvert grâce à son bilan qu’il avait toutes les qualités pour devenir formateur. Aujourd’hui, il anime des ateliers de vente et adore son nouveau métier !
Se former à un nouveau métier
Une fois que tu as identifié le métier qui te fait rêver, il te faudra peut-être te former pour l’exercer. Là encore, plusieurs options s’offrent à toi :
- Les formations courtes pour acquérir rapidement des compétences spécifiques
- Les formations longues diplômantes (BTS, licence pro, master…)
- L’alternance, qui te permet de te former tout en étant rémunéré·e
- Les formations à distance, plus flexibles si tu dois continuer à travailler
N’hésite pas à te renseigner auprès de Pôle Emploi, de ton Conseil Régional ou des organismes de formation pour connaître les aides financières auxquelles tu pourrais avoir droit.
Et si tu as peur de te lancer, rappelle-toi qu’il n’est jamais trop tard pour changer de voie ! Beaucoup de personnes se sont reconverties avec succès, même après 40 ou 50 ans. La coparentalité professionnelle peut également être une solution pour certains, permettant de partager un poste avec quelqu’un d’autre.
Quitter son entreprise : les différentes options
Si tu en es arrivé·e au point où tu te dis « je déteste mon travail et mes collègues » et que ni l’évolution interne ni la reconversion au sein de ton entreprise ne sont envisageables, il reste la solution de partir. Mais attention, il y a plusieurs façons de le faire, certaines plus avantageuses que d’autres !
La démission classique
C’est la première option qui vient à l’esprit quand on veut quitter son emploi. La démission est relativement simple : tu informes ton employeur par écrit de ton souhait de quitter l’entreprise, en respectant ton préavis tel que défini dans ton contrat ou ta convention collective.
Avantages de la démission :
- Tu reprends le contrôle de ta vie professionnelle
- Tu peux partir rapidement si ton préavis n’est pas trop long
- Tu tournes définitivement la page de ce job que tu n’aimes pas
Inconvénients :
- Tu n’as pas droit aux allocations chômage (sauf exceptions)
- Tu dois respecter un préavis qui peut être long
- Tu dois avoir un plan B solide pour assurer financièrement
Si tu optes pour cette solution, assure-toi d’avoir soit un autre emploi déjà trouvé, soit suffisamment d’économies pour tenir jusqu’à ta prochaine opportunité professionnelle.
La rupture conventionnelle
La rupture conventionnelle, c’est un peu le Graal quand tu veux quitter ton job tout en conservant une certaine sécurité financière. Il s’agit d’un accord à l’amiable entre toi et ton employeur pour mettre fin au contrat de travail.
Avantages de la rupture conventionnelle :
- Tu as droit aux allocations chômage
- Tu perçois une indemnité de rupture (au moins égale à l’indemnité légale de licenciement)
- Tu pars en bons termes avec ton entreprise
Inconvénients :
- Ton employeur doit être d’accord (il peut refuser)
- La procédure peut prendre du temps
- Tu dois préparer soigneusement ta négociation
Pour mettre toutes les chances de ton côté, prépare bien ton entretien de négociation. Mets en avant des arguments qui montrent à ton employeur l’intérêt qu’il peut avoir à accepter cette rupture (ta démotivation actuelle, ton besoin d’évoluer ailleurs, etc.).
L’abandon de poste : la solution à éviter
Quand tu n’en peux vraiment plus et que tu te dis « je ne supporte plus mon travail », l’abandon de poste peut sembler tentant. Ne plus venir travailler sans prévenir, c’est radical… mais c’est aussi très risqué !
Si l’article de référence mentionne cette option, c’est surtout pour te mettre en garde contre ses dangers :
- Tu mets ton entreprise dans une situation difficile, ce qui pourrait te porter préjudice
- Tu risques d’avoir une mauvaise réputation auprès de futurs employeurs
- Tu n’auras pas droit aux allocations chômage
- Tu pourrais même faire l’objet de sanctions disciplinaires
Même si tu es à bout et que tu penses à l’arrêt maladie comme solution temporaire, sache qu’il existe des alternatives plus professionnelles et respectueuses pour mettre fin à une situation de travail qui te fait souffrir.
Si tu es vraiment au bout du rouleau, consulte plutôt un médecin qui pourra évaluer ton état de santé et, si nécessaire, te prescrire un arrêt maladie pour épuisement professionnel qui sera justifié médicalement.
FAQ : Quand on n’aime pas son travail
Est-ce normal de ne pas aimer son travail ?
Totalement ! Tu n’es pas obligé·e d’adorer ton job à 100%. Beaucoup de gens traversent des périodes où ils se disent « je n’aime pas mon travail ». Le problème, c’est quand cette situation devient permanente et affecte ta santé mentale. Si ton travail te rend constamment malheureux·se, c’est un signal qu’il faut agir. La graphothérapie peut parfois aider à analyser tes sentiments face à ton travail à travers ton écriture.
Comment faire quand on n’aime pas son travail mais qu’on a besoin d’argent ?
C’est le dilemme classique ! Si tu ne peux pas te permettre de démissionner dans l’immédiat, commence par améliorer ta situation actuelle : parle à ta hiérarchie, demande des aménagements, cherche une évolution interne. En parallèle, prépare ton plan de sortie : mets de l’argent de côté, forme-toi le soir ou le week-end, postule à d’autres offres. N’oublie pas que ta santé mentale a aussi un prix : rester dans un job qu’on déteste peut coûter très cher à long terme.
Quel métier choisir quand on aime pas travailler ?
Personne n’aime toutes les facettes du travail ! L’astuce, c’est de trouver un métier qui correspond à tes valeurs et à tes centres d’intérêt. Si tu détestes la routine, oriente-toi vers des jobs variés (freelance, gestion de projet). Si tu n’aimes pas le stress, cherche dans des secteurs réputés plus calmes. Si tu préfères travailler à ton rythme, les métiers avec autonomie pourraient te convenir (rédaction, programmation, artisanat). L’idée n’est pas de ne pas travailler, mais de trouver un travail qui te ressemble !
Quels sont les signes qu’il est temps de changer de travail ?
Tu te demandes si ton « je n’aime pas mon travail » est passager ou s’il est temps de partir ? Voici quelques signes révélateurs :
- Tu te sens anxieux·se à l’idée d’aller travailler (dimanche soir difficile)
- Tu es constamment fatigué·e, même après un week-end de repos
- Tu ne vois plus aucune perspective d’évolution
- Tes valeurs sont en contradiction avec celles de ton entreprise
- Tu te sens sous-estimé·e malgré tes efforts
- Tu as déjà essayé d’améliorer ta situation sans succès
Si tu coches plusieurs de ces cases, il est probablement temps d’envisager sérieusement un changement.
Comment retrouver sa motivation au travail ?
Si ton « je n’aime pas mon travail » est relativement récent, tu peux peut-être raviver la flamme ! Essaie ces quelques pistes :
- Fixe-toi des objectifs personnels stimulants
- Demande de nouvelles responsabilités qui t’intéressent
- Trouve un mentor ou deviens mentor pour quelqu’un
- Participe à des projets transversaux pour sortir de ta routine
- Améliore ton environnement de travail (décoration, organisation)
- Cultive de bonnes relations avec tes collègues
- Apprends constamment de nouvelles compétences
Parfois, un simple changement d’approche peut transformer ton expérience professionnelle et te faire redécouvrir des aspects de ton travail que tu avais perdus de vue !